J'ouvre un nouveau sujet qui sera consacré à la description du continent værélien. Et comme Balt m'a fait une superbe carte, je ne peux m'empêcher de la mettre en préambule à ce chapitre :
Dès que les fusionnés poseront le pied sur Væriel, ils seront frappés par ce qu’ils ressentent : la magie est puissante.
La densité de fluide n’est pas plus forte que sur Sulustan, mais sa qualité diffère. Et c’est cette qualité qui contribue à leur affaiblissement. Pour illustrer ces différences, considérons que le fluide sur Tanæphis est comparable à une grande carafe d’eau complétée d’un verre de vin rouge. Sur Sulustan, la carafe est pleine d’un vin correct, doté d’une belle robe carmin, mais sans plus de relief. Alors que sur Væriel, il faut imaginer que la carafe contienne un vin de garde puissant issu d’un cépage rare, produit lors d’une année exceptionnelle. En posant le pied sur ce nouveau continent, les fusionnés ressentiront une légère ivresse due à la qualité du fluide. Peut-être feront-ils le lien avec la diminution de leur pouvoir ? Diminution que seule peut compenser la maîtrise de l’Harmonie (cf. « Harmonie et Fusionnés »)
Les Stilfari’n ont depuis longtemps adapté leur utilisation du fluide à ces différentes qualités.
Væriel fait près de 2 500 km d’est en ouest et plus de 3 000 km du nord au sud.
La superficie du continent est de l’ordre de 6 250 000 km². Celle de la France métropolitaine est de 550 000 km².
Il y a de nombreux milliers d’années, ce continent était plus riche que le Tanæphis d’aujourd’hui. Les plaines étaient vertes et giboyeuses, le climat chaud à tempéré et, à l’exception de quelques zones xxx. Puis guerres fluidiques (poussières nuage) suivi de l’hiver de Raz ont en partie « stérilisés » le continent.
Le relief est plutôt plat, parsemé de quelques collines. Les quatre chaines de montagnes sont très hautes, et peuvent atteindre 5 000 m d’altitude.
Le continent comporte deux habitats distincts : les étendues désolées et les montagnes du bord du monde.
à suivre
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