Plague sur Nerverwinter Night 1

[zuzul]

On avance, encore et toujours....

La semaine dernière, un nouveau Maître de jeu à rejoinds l'équipe. Et il fait de l'excellent boulot!
La semaine dernière fut riche en aventures ; le maître la guilde marchande organisa un bal costumé en ville (quand on a les moyens...) et un jeu de dupe se mit en place, permettant aux joueurs de découvrir ou d'enrichir certains aspects politiques de Port Syria (on vous mettra des screenshots si on peut).

[Nemrod]

[Faust]

[zuzul]

Pour donner une idée de la manière dont on joue, voici le rapport d'une chevaucheuse à sa guilde (merci à Miss-Tick pour m'autoriser à publier son texte)

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*Tam, prenant son courage et sa syntaxe à deux mains, va trouver Velle (et ceux qui seront là à écouter)*

Hier, on est sortis avec Irquam, et Doe et Ielena et Chrys.

Doe, il montre des coins qu'il connaît et pas moi, et il paye à manger et à boire au retour, et nous, on aide et on a une part de ce qu'on trouve, correct ? Il m'a donné sa part de ragout en plus. Je dis c'est honnête, on connaît pas encore bien le dehors d'ici. Les coins qu'on connaît, c'est plus cher.

On va au sud, vers la rivière, le bord c'est dangereux mais il y a une marque sur un rocher pour ça. Doe montre une carrière de pierres un peu plus loin, trop lourd pour moi, mais bon à savoir.

Doe, il est bon, il voit les congères et il tire bien, c'est dommage il fait garde. Chrys, il se débrouille mais il sait pas le corps à corps et il fuit pas assez vite. Ielena, elle tape bien, mais trop souvent il faut elle souffle et tripote avec Chrys et elle prévient pas alors on part devant, plusieurs fois les non-morts se sont mis entre nous à cause de ça, et on a eu des blessés. Je lui ai dit, si elle a plus de souffle à cause de son bouclier trop lourd, elle trouve un signal pour prévenir qu'on l'attend. La fesse, après.

Irquam il se charge trop, mauvais pour les réflexes, mais il tape dur.

Chrys Ielena et Irquam, ils courent trop, bon pour trouver les congères mais ma méthode et à Doe, elle est moins dangereuse.

Au retour avec les blessés on cherche une grotte, on évite une avec des ours, mais ils veulent nettoyer une avec un nid de non-morts. Il y a déjà les marques qu'il faut sur les rochers. Je propose d'aller en éclaireur, mais Irquam il me suit avec son bruit d'orc zombi qui marche sur des os, et il se fait choper par les squelettes forts et les goules de dedans la grotte. On doit sauver et nettoyer avant de pouvoir se reposer. Je vais pour faire éclaireur en sortant de la grotte aussi, Irquam veut suivre, obligée de lui dire de poser son cul par terre et attendre.

Irquam, il faut qu'il apprenne à se déguiser en cendre et à marcher sans bruit s'il veut faire éclaireur, ou alors, il apprend à laisser l'éclaireur faire son travail. Prochaine fois, peut-être on peut pas le sauver ni même lui couper la tête. Mais il me croit pas.

Ielena, elle veut vendre des uniformes et des capes mieux que ce qu'on a elle dit, mais j'ai pas vu alors je sais pas. Elle s'est disputée avec le garde sans cheveux pour ça. Je lui ai dit, pour les chevaucheurs, voir avec Gareth qu'elle connaît, moi je prends si on me donne, et j'achète si c'est bon et pas cher sinon je prends pas.

*épuisée par l'effort et le discours kilométrique, repart essayer de se faire offrir du rab de ragout par un pigeon quelconque qui ne l'obligera pas à l'estropier en remerciement*
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Tamara Driscoll

[zuzul]

Un autre texte, du sergent Silas de la garde de Port Syria (merci à Finipe pour ses textes)

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« Avant l’orage »

Quatre jours déjà qu’il était de service sur ces satanés remparts. Et pendant ces quatre jours, il n’avait fait qu’obéir au rituel immuable des tours de gardes, tout juste alternés de quelques maigres heures d’un sommeil trop inconfortable pour être vraiment réparateur. Les dortoirs de la caserne n’étaient pas réputés pour leur hospitalité, et les couchettes n’étaient plus nettoyées depuis près d’un mois, en raison de l’état d’alerte maximum que faisaient peser ces maudits orques sur le havre de Port Syria. « Pas le temps pour le confort » disait toujours le lieutenant Eudaf avec le ton abrupt et inamical dont il était coutumier, même si chacun savait qu’au fond, c’était un brave type. C’étaient les circonstances qui voulaient ça : la rudesse de l’époque faisait qu’un homme jovial de nature devait graduellement se muer en un soldat acariâtre.

C’était d’ailleurs troublant de voir cette mutation s’opérer sur chaque nouvelle recrue qui arrivait, car il se trouvait toujours — malgré tout — des hommes et des femmes courageux pour venir prêter main forte à la garde. On les voyait se présenter, le premier jour, souvent pétris d’idéaux, façonnés dans un moule de marbre, telles ces statues magnifiques d’avant les premières pandémies (et dont il restait encore, disait-on, un exemplaire en bon état dans les appartements de la duchesse de Vorcent). Mais de tours de garde en mauvaises nuits de sommeil, de luttes à morts contre les cadavres en repas à peine tièdes, ce marbre spirituel perdait de son éclat initial, et se fondait progressivement en une glaise médiocre, uniformisant malgré eux les caractères de chacun des soldats. Croche-pied railleur de la vie aux remparts sans doute, qui faisait que les hommes se ressemblaient tous plus ou moins. Pas dans le sublime, mais dans le blafard.

Le sergent Silas en était à ce point dans ses ruminations quand il mit fin à son inspection de la redoute aménagée à l’intention des cantonniers : ceux-ci avaient été affectés à d’éventuels travaux de contre-mine, au cas où les orques auraient la mauvaise idée de vouloir saper les remparts par le sous-sol. On ne s’étonnait plus de rien depuis que les habiles éclaireurs de la guilde des Chevaucheurs de la cendre avaient découverts que ces monstres semblaient obéir à une intelligence diablement affûtée.

Silas pesta intérieurement contre cette pluie de cendre qui tombait sans discontinuer depuis des heures, et s’avança vers un groupe d’hommes attroupés autour d’un feu, essayant vainement de se réchauffer.

— Rien à signaler ?
— Pas de mouvement à l’horizon, sergent, répondit le plus petit des trois gardes. On entend toujours les trompes orques résonner toutes les deux ou trois heures, mais c’est tout.

Le sergent Silas reprit sa tournée d’inspection sans plus de cérémonie, et ajouta en partant, le dos déjà tourné à ses hommes :

— Interdiction de s’asseoir jusqu’à fin de sa garde, ça ramollit les hommes. Faites passer le mot.

Un timide « Oui sergent » se perdit quelque part dans le tapis de cendre, suivi probablement d’une insulte muette. Le sergent Silas savait que cette attente interminable était une malédiction pour le havre ; il savait que, chaque jour, les soldats se démobilisaient un peu plus, retombaient dans la routine, et perdaient de vue malgré eux le caractère exceptionnel des mesures qui étaient prises face à cet assaut prochain qu’il allait falloir repousser.

En vérité, ce que le sergent Silas souhaitait le plus à ce moment précis, ce n’était ni un bon lit, ni un repas chaud, c’était que ces damnés orques attaquent une bonne fois pour toute.

[zuzul]

Le premier qui ose dire que l'on ne fait que du jeu vidéo en ligne, je lui casse les dents...

[Lesendar]

[Faust]

[zuzul]

[zuzul]

[zuzul]

Vu le nombre de demandes incessantes dans ce post, les voici enfin, ceux que vous réclamez tous, les screenshots :

Je tiens a préciser que le travail suivant est l'oeuvre de Finipe, grand maître du mapping et roliste fou. Visitez son site : http://trefaucube.free.fr/








Le module ne cesse de grandir en taille et qualité, et on s'éclate franchement bien maintenant. y'a pas à dire, le zombie est flippant par paquet de douze.

[Lesendar]

Et dire que je n'ai jamais pu m'intégrer dans une partie :'(

[zuzul]

[zuzul]

[zuzul]

Voici une superbe carte (destinées aux joueurs) cpré-padémique de la région de Syria. Attention, il n'y a pas toutes les infos, loin de là...



Encore une fois signée Finipe, notre MJ (hyper) productif!