Éditions John Doe

Une question très simple me vient à l'esprit : est-ce que le Seppuku est réservé aux samouraïs ?
Si oui, comment fait un artisan ou un paysan s'il est déshonnoré ? Il se jette d'une falaise ? Et si 'est une femme ?

Pour les femmes, j'avais ouï dire d'un sacrifice rituel nommé jigai, je crois. Si je ne me trompe pas, ça consiste à se trancher la gorge avec un poignard.

Mais bon, quelqu'un de mieux informé pourra sans doute mieux répondre à tes questions.

si on en crois wikipédia, c'était réservé aux samourais et pour leurs femmes effectivement on y trouve le mot jigai. (toujours si on en crois wikipédia, le premier samourai à l'avoir fait se serait inspiré d'un rituel de femmes chinoises... )

en tout cas ça ne semble pas être propre à d'autres classes mais peut être avaient elles aussi des rituels pour faire pardonner leurs hontes pour certains actes...

Le seppuku et le jigai sont bien reservés aux buke.
Maintenant, il faut voir selon dont tu as besoin pour ta partie. Il y avait (et il y a toujours) des suicides en dehors de cette caste, mais aussi des gens qui s’accommodent plus facilement de la honte que du suicide

Pas mieux que ce qui est dit au dessus.
J'ajouterai juste que la noyade semble revenir fréquemment pour les femmes (avec ou sans enfants) et que la disparition (fuite/fugue/entrer dans les ordres) est couramment utilisée.

Merci pour vos réponses.
Je pars également du principe que pour se suicider (quelle que soit la méthode) il faut un certain courage, chose qui devait forcément manquer à certain(e)s. Ce qui rejoint la réflexion de noami sur la fuite.

Le contrepied peut être très intéressant et fait un scénario noir des plus sympathiques : un huis-clos où un PNJ illustre s'est donné la mort, apparemment de façon extrêmement digne et vertueuse, et où, de fil en aiguille, les PJ finissent par se rendre compte qu'il n'a fait ça que par lâcheté et pour fuir ses responsabilités ou éviter un scandale. Mais les conséquences de sa conduite sont toujours là et il faut bien que quelqu'un fasse le sale boulot.

A l'occasion, tu peux aussi essayer de mettre la main sur le livre "La mort volontaire au Japon" même s'il traite surtout de ce qui concerne des buke et je trouve la vision de l'auteur un peu fantasmée.
Sur Persée, il y a qui traite surtout de l'après-guerre mais où tu pourras peut-être trouver des infos sur le suicide "à la japonaise".
(Un ou deux exemples figurant dans l'article pourraient très bien marcher avec l'idée de scénar de Brand)

Effectivement, intéressant !

Pour "la mort volontaire au Japon", je l'avais lu dans un but plutôt ethno psychiatrique (c'est d'ailleurs une collègue psychiatre qui me l'avait passé. J'en garde cependant quelques souvenirs assez précis et anecdotiques sur les façons de faire et les seppuku sanctions. Du style, avec un vieux tanto émoussé et où le kaishakunin tarde à donner le coup de grâce.
À l'inverse, un kaishakunin complaisant passe à l'acte à peine son "mandant" s'est il effleuré le ventre.